Parmi la cinquantaine d’ouvrages qui a été enregistrée durant la prospection, la majorité ne correspond qu’à de petits travaux de recherches initiés par des exploitants du XIXe et du XXe siècle. Quelques sites comme ceux de Casaluna, Ponte-Leccia, Castifao ou San Quilico, ont tout de même permis la production de cuivre. Mais, ces exploitations sont cependant restées des gouffres financiers pour leurs investisseurs. Des travaux plus anciens ont tout de même pu être repérés. À Castifao, le gisement de chalcopyrite semble avoir été exploité dès le Moyen Âge. À Focicchia, la présence d’un gisement de cuivre natif situé à proximité immédiate d’une occupation protohistorique nous laisse supposer que ce gisement était connu et peut-être exploité dès cette période ancienne. 

    À Castifao, les travaux du Ponte qui ont été repris au XIXe et au début du XXe siècle ont été exploités vraisemblablement dès le Moyen Âge. Des galeries et des chantiers ont été creusés manuellement à l’aide d’outils en fer contrairement aux travaux modernes qui ont été creusés à l’aide d’explosifs. Toutes périodes d’exploitations confondues, les travaux du Ponte s’étendent sur environ 270 m de longueur et 45 m de hauteur. Ils sont complétés par les travaux du Pozzo, de Tascaracia et d’Araso.      

 

            La mine de Ponte-Leccia a été exploitée entre 1861 et 1902 par différentes compagnies. Les travaux se situent sur trois secteurs à proximité de Ponte-Leccia dont le plus important est celui de l’Ascu. Quelques puits et surtout une vingtaine de travers-bancs ont recoupé la minéralisation, et c’est près d’1,5 km de galeries qui constituent le réseau.